Du Soleil sur le Bataclan, Tipasa-Paris… Ecrire Ruines II, celles de France.
C’est une année qui commence sur le souvenir d’un texte écrit à propos de ruines, symboliques et réelles, qui rappellent aussi un peu Albert Camus, là bas, à Tipaza, Algérie. Il y a comme au début du roman des chèvres amnésiques ou des
, caméléons, et c’est bien le moment de ne pas perdre le fil ni la mémoire… et de savoir prendre toutes les couleurs: janvier 2015… La place de la République est étrange, ça bouge et ça ne bouge pas, ça proteste mais comme sans protester, ça n’a plus trop l’habitude de la violence de ce côté-ci de la méditerranée…
On se demanderait même aujourd’hui si ce n’était pas un peu ridicule, un peu puéril, un peu inconscient, pas encore assez… réaliste sur ce que ça veut vraiment dire, la violence. Une photo devant le Bataclan quelques mois avant… avant que l’on reprenne pied avec la réalité chaotique du monde…
On a pas fini d’écrire sur des Ruines, et de devoir y trouver un sens, pour se relever, se battre. Alors on compose des chansons un peu tristes pour pleurer un bon coup, pour s’apaiser, et passer à quelque chose de plus solaire…
Musicalement… déjà.