IMPRESSION DU METRO/ 14/05/19
Des arabesques qui dansent
et les regards plus indifférents que dédaigneux
que jettent les gens
sur les rampants et les boiteux
les reboutés les repoussés les amputés les baveux
Des arabesques qui dansent
des silences et des violons dans une rage grave
et puissante:
la grande détresse des miséreux
L’indignation triste et brûlante
Tragédie ardente
Dans la cruelle chance
des yeux qui se détournent
De la malchance
Comme des magiques transes
Comme des arabesques qui dansent
En dessous, au dessus
Du Pays de Dieux.