Du féminin sur du masculin, père-mère, terre ferme, terre femme, femme patrie:
Patria.
Remettre les pieds par terre, retrouver sa terre, retrouver, ou trouver: un corps stable et ensoleillé qui nous rappelle l’enfance, sans savoir pourquoi.
Un bout vocal pour chanter le retour à une terre quittée et à une femme oubliée depuis si longtemps qu’on croirait ne jamais l’avoir connue… Et peu importe les années et le Temps, qui n’est jamais perdu, quand il nous mène, contre vents et marées, finalement, à bon port.
TU
Ne voulais pas la revoir, comme on a peur du noir…
Amour, adolescent (ya trop longtemps…)
Tu voulais la garder, puérilement, folle, et fraîche, dans ton souvenir… tu voulais
L’oublier… un peu lâchement… peur aussi
De la retrouver
plus belle qu’avant.
Les années ont passé, d’autres que toi l’on connue…
La poussière, bitume est devenue
Une ride là, sur sa joue nue : rue, qui n’y était pas.
Qu’est-ce qu’elle en sait, la terre,
De ceux qui passent, sans jamais rester… c’est elle qui possède
Ces obsédés, et n’appartient qu’à ceux
qui l’ont aimée.
Comme toi, aussi, ouvre bien l’oeil
Vers le bleu de la mer, et du ciel
Lumière
Contre le mur blanc
En toi
Surgit l’enfant…
Elle te sourit déjà,
Ignore les ombres, tout autour
Elle t’attendait, tranquillement, depuis
Toujours.
Alors… tu la reverras…
Comme une
Première fois
Et vous saurez que tout est encore LÀ
Et vous rebâtirez sur ce retour… votre
Nouvel
Amour
votre nouvel amour…



