Hommage reprise minuscule, Lucien Ginsburg ( 2 avril 1928-2 mars 1991), texte dédié et chanté dans Amours des Feintes par Jane Birkin.
Journée des elles, le 8 mars, lundi dernier, journée d’une île, le Japon, 10 ans après Fukushima, texte de Yukio Mishima, première page de « L’Ange en Décomposition », La mer de la fertilité IV. Océan, océane, monstre tapis, belle endormie, survolée d’ailes mystérieuses, et propices :
« TROIS oiseaux semblèrent n’en faire plus qu’un tout là haut dans le ciel. Puis, en désordre, ils se séparèrent. Il y avait du prodige dans cette façon de se réunir, puis de se séparer. Cela devait signifier quelque chose, DE SE RAPPROCHER AU POINT DE SENTIR LE VENT DANS L’AILE VOISINE, avant de s’éloigner à nouveau dans l’azur. IL ARRIVE QUE TROIS IDÉES SE REJOIGNENT DANS NOS COEUR ».
« Des ils et des elles
Où il est question des ils et des elles
Ils i.l.s et elles e. deux l.e est-ce
Parce que je sais
Qu’entre nous deux c’est
Fini il s’fait la belle
Sur qui tombera-t-il sait-il laquelle
J’irais dans une île, si j’avais des ailes
Et à travers ces
Courants traversés
Je fuirais le réel
Un jour sûrement saura-t-il que j’étais celle
Qui l’aura aimé plus qu’une autre plus qu’elle
Maintenant je sais
Je sais ce que c’est
Que l’amour au pluriel
Où il est question des ils et des elles
Ils i.l.s et elles e. deux l.e est-ce
Parce que je sais
Qu’entre nous deux c’est
Fini il s’fait la belle
Peut-être m’en restera-t-il des séquelles
De ces turbulences en parallèle
Moments à passer
Pour oublier ces
Délires passionnels... »

