Improvisation sur un petit poème, l’éternité d’Arthur R, nécessité des convalescences.
Image d’en-tête: le parc Vellefaux de l’hôpital Saint-Louis.
Roses. Un textes sur le os et les corps décharnés qui ressuscitent, Bible ouverte, les oiseaux chantent dans la chapelle renaissance, décrépie, et belle pour cela.
Le son est coupé depuis le Brexit et l’augmentation des droits WordPress du blog, cf facebook.
Petite prière, pensée ou chanson, quelques pauvres mots nécessaires, selon les petits moyens du bord. Pas de lien avec Françoise Hardy, bien que série de coïncidences, fête des pères, et autres impossibilités de dire Adieu…
Une chanson retrouvée griffonnée sur la table après le dernier conseil des ministres. Un jeune président rêve à l’impossibilité que les gens soient tous heureux en même temps, comment faire? Une certaine forme d’Or naturel existe, qui relativise tout… même l’argent.
Solor
L’AUTOMNE…
L’automne est belle, dans sa robe de feuilles…
deux êtres se tiennent par la main.
Ni jeunes
Ni vieux,
soucieux, mais heureux. Pas vraiment riches,
sauf d’être amoureux, dans le soleil d’or
du matin.
D’autres jouent à la guerre, c’est merveilleux.
L’automne leur fait une crise de jalousie
qu’ils ne voient pas.
Le soleil roux, les pauvres heureux n’existent pas
pour eux.
Le soleil d’or, être amoureux, ces trucs gratuits–c’est fini.
Elle,
sort ses dentelles, elle se déshabille.
Au bord de la rivière, ses dentelles naturelles
De fougères, de lumière sur l’eau qui brille… cette vieille grand-mère, toujours fraîche : l’Automne
les enivrent : Ils se dépêchent.
De sauter
De s’éclabousser, de rire,
Comme si rien n’avait jamais existé
D’autre que cette liberté
De n’être rien, mais d’être tout
Les poches vides mais
Une main chaude dedans, le coeur
Plein de diamants.
….
L’Argent… c’est très important.
Mais
Parfois
Ce n’est pas suffisant… l’argent…c’est
très
très important mais
parfois on s’en fout vraiment….
Toutes images clr. issselee : Pantin, île de France, et source de la Roche Jagu, Bretagne.
Cheval ami, et cheval de l’apocalypse. Dans la complainte un peu folle, shakespearienne d’un personnage de Giono, un personnage de femme, lasse des hommes et de leur furie absurde, ridicule. Qui attendrait le déluge, que tous périssent, sous les sabots d’un cheval rédempteur, et pur, et qui l’épargne, elle seule.
p 125, édition Folio, Le Chant du Monde, Jean Giono, paru en 1934. Interprétation libre du chant de Gina.
» — Ecoute, dit Antonio.
Dans la maison on entendait chanter. C’était des notes basses, graves et furieuses. Ça redisait tout le temps pareil, tout le temps, tout le temps.