
FORCE D’ÂME
Repousser les limites de l hôpital
Un petit oiseau qui chante
— Un Decès
Dans les couloirs glauques des sous-étages
À minuit,
Réapprendre la Beauté qui vit
Sous les crânes décharnés
Les enfants aimés
D’Autrefois.
Réapprendre à chanter
Dans les jardins ou fleurissent
Les roses éternelles
Ou bien dans la chappelle
Qui nous démontre qu’on peut être belle
Car defraîchie
Apprendre à se trouver dans la nuit
Comprendre la vraie clarté du jour —
Là où le corps est bancal
Constante, bat l’Âme
Vers les Cieux poétiques, déjà,
C’est combattre le mal,
Repousser les limites
De l’ hôpital